Les orgues de ta béatitude
Demain, à l’aurore,
quand je viendrai en ta borde,
nous écouterons le chant des oiseaux,
tu souriras aux langueurs du vent
qui frémit, se meut,
ô mon amante,
et
s’abandonne
parmi le rire des bocages,
nous irons ensuite
dans ta chambre,
et je t’allongerai sur ta couche,
j’effeuillerai les lys de tes vêtements,
la chute de mes escarpins sur le sol
brisera l’eau du du silence,
ta chair s’abandonnera ensuite
à
la clarté de mes paumes,
ô mon Impératrice de lumière,
toi qui chemines
dessus les cils de beauté,
puis, malgré l’innocence de ton âme,
tes iris pervertis de vice me désireront,
je te posséderai à genoux des heures durant,
car
que peut-on
contre la houle de ses sens ?
Nous nous étreindrons,
seins contre seins, sexe contre sexe,
je boirai le fruit rouge de ta bouche,
et nous nous endormirons l’une dans l’autre,
jusqu’aux prochains ressacs de ta Féminité,
jusqu’à ce que résonnent les orgues de la béatitude !
Sophie Rivière
Demain, à l’aurore,
quand je viendrai en ta borde,
nous écouterons le chant des oiseaux,
tu souriras aux langueurs du vent
qui frémit, se meut,
ô mon amante,
et
s’abandonne
parmi le rire des bocages,
nous irons ensuite
dans ta chambre,
et je t’allongerai sur ta couche,
j’effeuillerai les lys de tes vêtements,
la chute de mes escarpins sur le sol
brisera l’eau du du silence,
ta chair s’abandonnera ensuite
à
la clarté de mes paumes,
ô mon Impératrice de lumière,
toi qui chemines
dessus les cils de beauté,
puis, malgré l’innocence de ton âme,
tes iris pervertis de vice me désireront,
je te posséderai à genoux des heures durant,
car
que peut-on
contre la houle de ses sens ?
Nous nous étreindrons,
seins contre seins, sexe contre sexe,
je boirai le fruit rouge de ta bouche,
et nous nous endormirons l’une dans l’autre,
jusqu’aux prochains ressacs de ta Féminité,
jusqu’à ce que résonnent les orgues de la béatitude !
Sophie Rivière